1er rendez-vous de Pam O'connor

Le directeur lui avait annoncé qu'elle avait rendez-vous chez la nouvelle psychologue de l'académie, elle soupira mais elle ne broncha pas. De toute façon elle ferait comme elle avait fait avec tous les psy, sauf que ce ne sera pas le cas avec celle ci, elle la laissera poser ses questions ou autre et elle verrait bien s'il y en a besoin de beaucoup.
Alors elle se leva du banc sur lequel, elle repensait à ses anciens psy. tous aussi casse pied les uns que les autres qui ont fini par prendre leur retraite même lorsqu'ils en avaient pas l'âge. Elle remit de trois mèche derrière ses oreilles, fit un sourire legerement forcé et se dirigea vers Pencey. Elle monta les marches d'un pas lourd comme ci c'était la pire punition qu'il soit. Elle passa dans un couloir très éclairé ce qui la dérangea, elle ouvrit une porte, la pièce situé derrière était tout aussi lumineuse, surement la salle d'attente, elle se retint de rire, tous les psy avait leur salle d'attente mais elle servait à rien vu qu'ils vous attende toujours dans le bureau finalement. Elle regarda les fauteuils et la façon dont ils étaient disposé, en de deux-t-en trois mouvement ils étaient disposé différement, cette fois si un vrai sourire se posa sur ses lèvres rose. Elle vit une fenêtre et alla s'y assoire pour attendre.

Psychologue Nombre de messages : 206 Age : 39 Date d'inscription : 04/01/2007

Pam O'Connor. C'était le nom de la patiente que je devais recevoir ce matin. D'après son dossier, elle avait vécu en Espagne et elle avait 17 ans. Je sortis directement les cuilleres et les morceaux de sucre pour le café, pour ne pas avoir à le faire quand Pam serait là. Je me leva et me dirigea vers la porte de mon bureau. J'ouvris, et je vis une jeune fille assise sur le rebord de la fenêtre. Avec un sourire, je lui déclara :

-Vous pouvez venir, Pam.

J'attendis qu'elle se lève et qu'elle entre avant de moi-même aller m'assoir à mon bureau.

Elle entendit le bruit d'une porte s'ouvrire, elle supposa que cela devait être la psy. et comme par hazard c'était elle. Celle ci lui dit de venir, elle eu un soupire et finalement descendit de son perchoire, elle se dirigea vers la psy. et lui fit un sourire forcé, ironique et bien sur faux. Elle passa la porte et s'asseya en tailleur sur un des fauteuils qui était devant le bureau. Elle appuya son coude sur l'un des bras du fauteuil, elle se tint la tête et fixa la psy. pour dire calmement:
_Bon qu'est ce que vous voulez savoir? plus vite ce sera fini mieux je me porterais.
Elle parlait calmement mais pourtant on pouvait ressentir la froideur dans sa voix.

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A peine eus-je le temps de m'assoir devant mon bureau que la jeune fille me parla froidement, presque avec énervement. Je restai impassible mais je ne pus m'empêcher de noter la haine qui s'accumulait en elle. Pour ne pas commencer tout de suite, je lui tendis un café, une cuillère en plastique et un morceau de sucre avec un sourire.

Un sourire? pourquoi les psy. sont toujours là avec un sourire débile, celui qui soit disant vous met en confiance. Elle continua de la fixait et se retint de rire, son regard glissa sur le café qu'elle venait de lui tendre, elle resta les yeux posé dessus, petit à petit elle se concentrait. Son regard se posa sur la poubelle et le gobelet fit de même, il se vida dans la poubelle puis tomba dedans, c'était bien pratique d'avoir ce don des fois. Elle leva les yeux vers la psy et souffla :
_Non merci.
Elle eu un sourire en coin se fut qu'après qu'elle remarqua le calepin, elle fronça les sourcils, si c'était comme ça, elle ne dirait que des choses vagues si elle lui pose des questions.

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Je fus un peu surprise de voir que Pam refusait le café, et usa de ses dons pour le jeter à la poubelle. Je ne pus m'empêcher de répondre, légèrement frustrée :

-Vous n'étiez pas obligée de le jeter, vous savez. Vous n'avez rien à pouver ici mademoiselle O'Connor et vous auriez très bien pu me le rendre au lieu de le jeter sans penser aux tâches que ça fera au fond de la poubelle. Enfin bon...

Je pris mon calepin et le posa sur mes genoux, et releva la tête, toujours avec mon sourire :

-Comment avez-vous atteri dans cette Académie, mademoiselle ?

Elle haussa un sourcil après ce que celle ci venait de lui dire, les taches au fond de la poubelle? elle s'en fichait éperdument et elle ne se gêna pas pour répondre:
_Les taches que ça fera je m'en fiche, et je ne prouve rien, je suis simplement moi c'est interdit ici aussi?
Elle marqua un silence, et réfléchi à la question qu'elle lui avait posé et plus sympatiquement elle répondit:
_Que je réflechisse, vous tenez à tous savoir? je vais tout dire alors si ça peu allé vite. Alors mon père est mort, ma mère ma détesté depuis ce jour, moi aussi, elle ne sait rien de mes dons heuresement elle aurait été capable de me tuer cette folle. Finalement je suis partie de chez moi et je suis venu ici pour avoir la paix, que bien sur je ne peux pas trouver, ainsi qu'apprendre à mieux contrôler mes dons. Voilà ça vous va?
Elle tapa avec le bout de ses doigts sur l'autre bras du fauteuil par habitude et non le stress.

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Je soupira un peu, puis je souris à la demoiselle qui s'énervait un peu et déballait sa vie en quelques secondes à peine en croyant que ça me suffisse.

-Mademoiselle O'Connor, j'aimerais pouvoir faire comme la plupart des psys, vous prescrire des calmants et des anti-dépresseurs ; oui j'aimerais qu'après ça vous soyez joyeuse pour la vie. Malheureusement ces psys là ne connaissent rien à la psychologie et ça ne marche pas comme ça pour moi. J'ai juste une petite question très importe, avez-vous vu d'autres psys avant moi ?

Elle leva les yeux vers cette femme et c'est "belle" parole, posant son regard pile entre ses deux yeux, pourquoi fixé là et non fixer ses yeux? qui sait les choses qui passent dans sa tête.. Elle eu un leger sourire et répondit toute fois:
_Des médicaments comme vous devez le savoir ne servent à rien à pars rendre celui qui en prend encore plus pitoyable et malade. D'autres psy.? bien sur, ma mère tenait à ce que j'y aille comme ci j'allait plus l'aimer ainsi et leur débaler le fond de ma pensé mais bon j'en ai vu plusieurs car ils ont pris leur retraite les uns après les autres.
Elle soupira et fini par croiser les bras. Qu'est ce que cela pouvait être ennuyant de parler à quelqu'un qui n'a jamais vécu ce genre de chose et qui croit qu'il peut vous aider.

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Je soupira, une fois de plus, et déclara à la jeune fille :

-Pam...Vous dites que vos psys ont tous pris leur retraite. Mais est-ce que j'ai vraiment l'air d'être en âge de prendre la mienne ? Je ne suis pas ce genre de psys sans moralité, sans but, qui pose des questions sans queue ni tête sans mener aucun de leur patient à rien. Je ne laisse jamais tomber, mais si vous êtes persuadés que je ne vous servirais strictement à rien, vous faites ce que vous voulez. Je suis une psychologue, pas une policière, ni le directeur de votre académie.

Elle eu un leger rire puis reprit son sérieux et cette fois fixa droit dans les yeux la jeune femme pour dire:
_Est-ce que je vous ai dit qu'ils avaient l'âge de la retraite? non pas à ce que je sache, c'est vrai la logique dit que à partir d'un certain âge on prend sa retraite mais là pour certains ce n'était pas le cas.
Un sourire sarcastique ce dessina puis elle continua:
_Peut être que vous n'êtes pas comme tous ces psy. débile qui ce prennent Mr je sais tout mais vous avez le malheur d'avoir un métier que je déteste au plus haut point à non désolé je déteste les gens tout simplement. Vous servez à rien? possible c'est vous qui le dîtres pas moi donc venez pas dire ce queje n'ai pas dit. Ne répliqué pas que je le pensé vous n'êtes point dans ma tête.
Ce fut qu'à ce moment qu'elle se tû comme ci cela avit déclenché quelque chose chez elle. Elle secoua la tête de gauche à droite, des mèches vinrent devant son visage, d'un coup elle releva la tête et d'une voix de gentille petite fillette demanda:
_Vous auriez pas du café pour moi?s'il vous plait.
Bizarre ce changement d'état diriez vous. Voilà ce qui arrivent lorsqu'on rappelle à Pam ses souvenirs, ça peut être risqué.

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J'avais décidé de ne pas répondre à la remarque de la jeune fille à propos des psys et de leur retraite. Je déclara simplement :

-Si vous détestez les gens en général, c'est pas mon probleme. Mon problème, c'est d'essayer de vous aider à exprimer votre haine autrement qu'en 'détestant les gens en général'.

Je pris un café qui était derrière moi et lui tendit :

-Voilà, Pam.

Elle attrapa le café qu'elle ne but pas, elle le fit tourner entre ses doigts soufflant de temps à autres dessus. Plus le temps passé, plus elle se détendé pourquoi? surement pas grâce au café ni à ce bureau trop éclairé à son goût et surtout mal organisé. Elle souria à la jeune femme et la remercia d'un hochement de tête. Elle garda son regard dans le café où se refletté legerement son refflet. Un soupire ce fit entendre mais pas un de l'assitude pour une fois, il était particulié celui là. Elle releva ses yeux bleu/gris vers la psy. et lui demanda:
_Pourquoi faite vous se métier? pourquoi aider les gens? pourquoi ne pas les laisser tel qu'ils sont? pourquoi croyez vous que je suis remplit de haine?
Ses yeux devenait énormément expressif en même temps qu'elle disait tout cela, même sa voix commencé à tremblotter.

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Je souris mais cette fois, ce n'était pas le même sourire que d'habitude. Il était très grand et chaleureux. Je regarda la jeune fille s'amuser avec sa tasse de café. Puis Pam me posa une question, à propos de mon métier, et pourquoi celui là ? Et pourquoi pas un autre ? Je ferma les yeux, inspira profondément et les rouvrit doucement en me mordant légèrement la lèvre inférieure :

-Ce métier est pour moi un soulagement. Si j'arrive à aider quelqu'un à aller mieux, je me sens très bien. Et je vis seulement de cela, et non d'autres choses. J'en ai besoin pour survivre. C'est seulement ce soulagement qui me rend heureuse.

Bien entendu ce n'était pas l'entière vérité mais je fis un sourire tellement convaincant que j'espérais qu'elle ne remarque pas ma gêne.

Elle stoppa le mouvement de la tasse entre ses doigts, elle la porta à ses levres et bu une petite gorgée, qu'elle retint de na pas recracher. Elle balaya du regard le bureau et trouva enfin une pile de sucre, deux sucres voletère, et tombèrent dans son café puis elle recommenca à le faire tourner entre ses mains. Elle leva la tête vers la femme, haussa un sourcil, elle n'était pas comme avant. Son sourire était plus grand, elle s'était mordu la lèvre et son regard montré une gêne, le regard en diit souvent long. Elle se mit debout face à la psy mais elle se rassit ausi tôt dans une position autre, elle croisa les jambes et continua de fixer la psy. Au bout d'un long silence elle lança:
_Vous mentez.
Ce fut la seule chose qu'elle lui dira. Elle ammena le café à ses lèvres et sirauta paisiblement cette liqueure noir encore fumante, mais elle ne perdait pas du regard la psychologue.

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Pam avait l'air très intéressée par son café. Elle n'arrêtait pas de jouer avec la tasse, de rajouter des sucres. Mais pour l'instant, elle avait deviné ma gêne et pour ne pas la laisser plus longtemps dans le doute, je pris la parole après une longue inspiration :

-Effectivement ce n'est pas l'entière vérité mais parler de la raison qui me pousse à être psy en reviendrait à ne parler que de moi alors que je sache, on est ici pour parler de vous, mademoiselle O'Connor.

Elle posa la tasse vide sur le bureau et croisa les bras. Elle écouté la psy. même si cela ne l'intéressé pas mais au moins elle était décidé à le lui faire dire ce qui l'avait poussé à être psy même si celle ci ne voulait pas le dire apparament. Elle passa sa main dans ses cheveux, quelques mèches vinrent se replacer devant ses yeux, puis d'une voix legerement crystalline déclara:
_Parler que de vous? non mais si vous voulez que je parle de moi ça marchera pas ainsi, le troc vous connaissez? je pense que oui donc voilà comment j'agis, je donne quelque chose j'attend en retour.
Elle eu un sourire en coin pour finalement se lever, elle s'approcha d'une des fenêtres qu'elle ouvrit, elle monta dessus, on aurait pu croire qu'elle allait sauter mais en faite elle s'assit sur le rebord les jambes balanceant dans le vide.

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Je remarquait qu'elle s'approchait de la fenetre, étrange cette manis qu'ils avaient tous de s'approcher de la seule fenetre de la pièce... la liberté ! Ils voulaient tous la liberté !
Je me levais et m'approchais de Pam :

"- D'accord, on va le faire, votre 'troc' mais je ne vous promez rien, il y a des questions où je ne connais pas la réponse !"

Elle tourna les yeux vers la femme qui c'était approché à son tour de la fenêtre, tiens elle ne pourrais pas répondre à certaine question bizarre. Elle la regarda une bonne minute et finalement raporta son attention au loin.
_Ok. A vous de commencer.
Mais sans que celle ci ne le sache, Pam discutait en même temps avec des esprits qui passé dans le coin. C'est pour cela que par moment on pouvait la voir sourire comme ci elle était vraiment heureuse.

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j'allais lui répondre lorsque je la vis sourire, mon attention se repporta à se signe de joie étrange :

"- Pourquoi souriez vous si ce n'est pas trop indiscret ?"

j'avais completement mis de côté le 'troc'...

Elle cessa de discuter avec eux lorsque la psy lui demanda pourquoi elle souriait. Ce sourire s'effaça dessuite et elle répondit à la psy:
_Vous avez du rêver, vous voyez bien que je ne souri pas.
Elle se pencha en avant pour voir s'il y avait des gens dehors mais non presque personne.

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J'avais un peu peur qu'elle tombe, mais je ne lui dis pas. Je m'exclamait :

"- Vous avez souris pam, j'en suis sur ! Mais si vous ne voulez pas en parler, faisons votre troc ! Posez moi une question, je répond et après c'est à vous de répondre à ma question.."

Elle haussa les épaules d'une manière "je m'en foutiste", elle se remit droite et tourna la tête fixant la psychologue:
_Ok. Vous venez d'où?
Ce n'était pas vraiment la question qu'elle avait l'intention de demander mais elle attendrais un peu avant de la lui poser, on ne sait jamais.

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Je souriais toujours, tout en écoutant Pam. Finalement je répondis sans un mensonge :

"- Je suis née en Australie !"

J'eu un sourire rusé :

"- Pourquoi souriez vous ?"

Je fixai pam droit dans les yeux. J'avais déjà un début de réponse, mais je voulais que ce soit ELLE qui me le dise.

Elle acquiessa d'un simple mouvement de la tête, elle remarqua le sourire changé de la psy., elle était vraiment têtu. Elle réfléchi à un quelquequonque bobar et finalement trouva:
_Vous y tenez vraiment à ce sourire! Je souriais car j'ai trouvé comment me débarasser de vous.
Elle eu un sourire forcé et moqueur puis apporta son attention à ses pieds.

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