L'arrivée des Frères Kaulitz

Eleve Azad Nombre de messages : 36 Age : 30 Date d'inscription : 04/02/2007

[H.J: Ne pas postez temps que Bill n'a pas répondu et que nous ne sommes pas arrivés à l'académie!]

Une décapotable noir brillante au soleil qui était au zénith, deux garçons, un conduisant l'autre affalé derrière. Ce n'était que deux des anciens membres de Tokio Hotel, les frères Kaulitz. Bill était au volant, et c'était Tom qui était couché sur la banquette arrière. Ils étaient en route pour l'Académie Pencey.
Tom faisait semblant de jouer de la guitare puis il regarda l'heure. Cela faisait une heure qu'il retardait le moment propice de l'appel. Il se décida enfin à appeler sa copine. C'était le moment du larguage. Lorsque une puis deux sonneries se firent entendre Tom faillit raccrocher mais une voix lui fit reprendre 'confiance'. Tom commença à déblaterer sur le sujet, disant à la fan française de leur groupe qu'ils ne pouvaient plus se voir car il avait déménager. Il ne lui donnait pas les détails du déménagement ça aurait été trop long à expliquer. Elle ne comprenait pas pourquoi il l'a larguait. Tom posa sa main sur le téléphone portable dernier cri pour dire à son frère qans que la fille l'entende :

- Elle se demande pourquoi ? Non mais je rêve ce qui compte c'est pas pourquoi ! C'est que je casse c'est tout !

Il soupira, il ne comprendrait jamais les filles. Il lui répondit que ce n'était pas elle mais lui, son excuse habituel. Puis quand il entendit que la fille commençait à pleurer il raccrocha. Il soupira et s'allongea completement sur les sièges. Il posa ses pieds et donc ses chaussures sales sur les banquettes en cuir blanc. Ce n'était pas grave si il salissait, il allait demander à quelqu'un de nettoyer la voiture pour lui comme à son habitude. Il avait completement oublier que personne ne lui obéirait maintenant. Il commença à danser comme un malade toujours allongé. Puis il repensa à la jeune fille, il ne se souvenait meme plus de son prénom. C'était une habitude chez lui, il mettait la fille 'dans son lit' puis la larguait. Tout le monde le savait, surtout son frère à qui il racontait ses exploits. Celui ci lui disait toujours la meme chose qui était : les filles ne sont pas des objets, il faut les traiter avec du recpect ! Tu devrais essayer d'avoir une relation longue avec l'une d'elles et tu verras c'est super ! Enfin le blabla habituel! Tom n'aimait pas et n'aimerait jamais les relations longues durées ça l'ennuyait au plus haut point !
Il s'arreta de penser qui lui donnait mal au crane en plus du soleil qui tapait. Il rajusta sa casquette de baseball noir sur sa tete, le protégeant bien des rayons du soleil. Ce pauvre Bill devait avoir chaud avec tous ses cheveux ! Tom était habillé d'un de ses fidèles bagguy et d'un tee shirt très long qui lui arrivait jusqu'aux genous. Le bolide plus la petite brise faisaient voleter ses dreadslocks attachées en queue de cheval. Puis il se leva enfin et alla se poser sur le siège à côté de son frère. Il regarda la route pendant cinq bonnes minutes écoutant quelques chansons d'un album. Il décida de mettre le leur.
Puis retourna rapidement derrière, laissant des traces de boue sur les sièges blancs. Puis il se rallongea sur les sièges et commenca à chanter. La chanson Schrei venait de commencer. Et Tom hurlait les paroles pour embeter son frère. Heureusement qu'il avait fait carrière dans al guitare et pas dans le chant. Ce n'est pas qu'il chantait faux, non, c'est que à chaque fois qu'il chantait il prenait une voix bizarre exprès. Tom adorait ennuyer son frère et c'était réciproque. Pendant tout le début du voyage, ils n'avaient fait que ce chamailler. Mais ce n'était pas ça qui les empechaient de s'adorer. C'était une de leur habitude de se faire la tête. Il restait encore beaucoup de route à faire et les engueulades continueraient longtemps. Tom attendait, en se trémoussant et toujours en chantant, une réaction de son frère qui détestait qu'on écorche ses magnifiques chansons.

Eleve Azad Nombre de messages : 53 Age : 31 Date d'inscription : 04/02/2007

Une décapotable noire brillante, noire perlée, noire métallique. Deux jeunes hommes, d'apparence et de style totalement différents. Et personne ne pourrait croire, ne serait-ce qu'une seconde, que ces deux garçons sont jumeaux, nés à dix minutes d'intervalles. Le plus vieux d'entres eux, Bill Kaulitz. Plutôt grand pour ses 17 ans, maigre comme un clou, les cheveux se confondant fortement avec une crinière de lion, si ce n'est que les cheveux de Bill étaient noirs de jais, avec des fines mèches blanches. Aujourd'hui, Bill portait un jean clair, légèrement troué aux genoux, ainsi qu'un Tee-shirt blanc brillant, faisant ressortir le logo de leur ex-groupe de musique imprimé sur le Tee-shirt au niveau de son torse. Bill affichait une mine désabusé, en faisant claquer son chewing-gum contre son palais, faisant de temps à autre éclater une bulle. Ses lunettes noires cachaient ses yeux charbonneux, autrement dit, maquillés de crayon noir, fortement maquillés, plutot. Avec ses gants de cuir blanc, il pianotait sur le rebord du volant, tout en glissant le premier album de leur ancien groupe dans le lecteur CD. Il tourna la tête vers la banquette arrière aux hurlements stridents de son frère jumeau, Tom, qui tentait d'expliquer lâchement à sa petite amie française que c'était fini. Avec un sourire narquois, il augmenta le volume du lecteur de CD et se tourna à nouveau vers son frère. Cette fois, celui-ci essuyait ses pieds sur le cuir blanc de la banquette. Avec lenteur, Bill baissa ses lunettes de soleil sur le bout de son nez et pencha légèrement sa tête, tout en relevant les yeux de façon à pouvoir parfaitement voir son frère. Avec désinvolture, Bill annonça :

-Ne te gênes pas pour salir ma bagnole surtout. De toute façon, ne comptes pas sur moi pour nettoyer ta connerie. Et puis, comment elle s'appelait ta copine ? Je suis pratiquement sûre que c'est la cousine de ma petite amie.

Avec un sifflement, Bill détourna le regard et posa son coude sur le rebord de la voiture. La route était bordée d'arbres et de buissons bien taillés. Pour changer cette parfaite harmonie, Bill augmenta encore plus le volume, et se mit à chanter, de façon à couvrir les gesticulations débiles de son frangin.

Eleve Azad Nombre de messages : 36 Age : 30 Date d'inscription : 04/02/2007

Tom n'écoutait presque pas son frère. Bill ne ocmptait pas nettoyer sa voiture mais Tom encore moins ! Il continua à se dandiner sur les chansons écrites pas son frère. Puis fixa Bill bizarrement lorsqu'il entendit la cousine à ma copine :

- Attends tu vas me dire que tu es encore avec... avec cette fille ?! Mais t'es fou mon frère ! Profite de ta vie ! Prends exemple sur moi, elle n'on meme pas le temps de s'attacher qu'elle se retrouve seul ! Ca c'est marrant au moins !

Puis il reflechissa pendant quelques instants, il avait bien du marquer le nom de cette fille quelque part ! Il fouilla ses poches, puis celle de son sac. Rien. Il soupira et ajouta :

- Non je me souviens pas de son nom ! Et puis qu'est ce que ça peut me faire ? Je la reverrai meme pas !

Puis elle s'assit normalement sur le fauteuil du milieu et posa ses bras sur les deux bords des sièges. Il fixa son frere :

- Ne compte pas sur moi pour nettoyer ! On demandera à quelqu'un quannd on sera arriver !

Tom avait l'habitude qu'on lui obéisse au doigt et à l'oeil. Et ce n'est pas dans cette académie que ca allait changer !Il regarda la route, écoutant chanter son frère.

Eleve Azad Nombre de messages : 53 Age : 31 Date d'inscription : 04/02/2007

Un soupir exaspéré et une nouvelle bulle de chewing-gum plus tard, Bill posa sa main sur le tableau de bord, tout en fixant son frère dans le rétroviseur. C'était bien lui ça ! Insouciant, toujours souriant, irrespectueux. Invivable, quoi. Pour ne pas s'énerver, Bill éteignit la musique et écouta le ronflement du moteur. Sans s'attarder sur ce que son frère prenait pour la meilleure des répliques, Bill passa la main dans ses cheveux et retira ses lunettes de soleil qu'il posa dans la boîte à gants. Avec sa main, il tappa quelques coups sur le cuir du siège qui se trouvait à côté du sien et se tourna vers son frère avec un sourire :

-Viens là, frangin. Et évite de salir encore, ça t'évitera une corvée supplémentaire pour quand on sera arrivés.

De l'ironie ? Sûrement pas. Tom avait beau être un monstre en matière de filles, il ne s'était jamais avisé de prendre son frère pour son chien, et ça n'allait sûrement pas commencé maintenant. Entre lui et Bill avait toujours régné la dispute mais le respect, avant tout.

Eleve Azad Nombre de messages : 36 Age : 30 Date d'inscription : 04/02/2007

Tom alla s'asseoir sur le siège à côté de son frère et le fixa. Il n'avait pas envie, mais alors pas du tout nettoyer cette put*in de voiture quand il allait arriver. Et il le fit savoir à son frère :

- Non mais je la nettoyerais pas je te préviens ! C'est TA voiture et t'avais qu'a pas me dire de venir si tu voulais pas qu'elle soit sale ! Je déteste le ménage ! Je l'ai jamais fait et c'est pas aujourd'hui que ca va commencé ! Et tu peux dire ce que tu veux tu changeras rien !

Tom ne comptait pas revenir sur sa décision, il s'appuya sur le bord de la fenetre la tete sur les bras à regarder le paysage, d'un regard noir. Il se doutait que son frère n'allait pas nettoyer lui-même sa voiture et que ca allait lui retomber dessus. Et que quoi qu'il arrive c'est lui qui la nettoyerais cette voiture, que ce soit aujourd'hui ou dans trois jours. Sinon il n'allait plus pouvoir monter dedans ! Il soupira et une petite idée vint se loger dans son esprit. Il attrappa la bouteille d'eau qui était derrière et l'ouvrit. Il se leva du siège. Maintenant qu'il était debout, il versa quelques gouttes sur le siège et commenca à frotter comme un malade. Après deux minutes il s'arreta car sa main lui brulait il fixa son freere attendant une réaction de sa part.

Eleve Azad Nombre de messages : 53 Age : 31 Date d'inscription : 04/02/2007

Bill ne put s'empêcher de sourire avec ironie quand son frère poussa son petit coup de gueule sur le fait que gniagniagnia il n'aimait pas le ménage et gniagniagnia il ne nettoyerai pas. Avec stupeur, Bill lui fit les gros yeux genre "tu m'fais bien peur là !". Après cette petite grimace, Bill observa son jumeau qui entreprit finalement de nettoyer la tâche qu'il avait fait. Sans bouger d'un pouce, Bill le regarda, sans dire un mot. Il lui tendit un paquet de mouchoirs, en espérant qu'il utiliserait ça plutôt que sa main. Après quelques instants...

Zu ersten mal alleine...

Bill prit son portable et décrocha en grommelant un "Allo?" un peu endormi. C'était sa petite amie, Cindy. Bill hocha la tête en entendant celle-ci murmurer des jérémiades et lui sussurer des mots d'amour. Sans pour autant être un bourreau des coeur comme son jumeau, Bill n'aimait pas trop cette situation, celle où votre petite amie vous dit combien elle vous aime, et vous, vous êtes bloqué ! Alors Bill s'éclaircit la voix :

-Ha hem...Cindy on passe dans un tunnel j'dois te laisser. On va arriver bientôt à l'école dont je t'ai parlé... Oui oui t'inquiètes c'est juste une école de musique, rien d'autres... J'en sais rien si y'aura des filles ! C'est quoi ces questions ? Bon allez bébé, j'te laisse.

Bill raccrocha rapidement, un peu énervé. Même s'il l'aimait beaucoup, il ne supportait pas sa jalousie et le ton qu'elle prenait en lâchant avec dédain "d'autres filles". Bill n'était pas du genre à régir sa vie pour quelqu'un, pas même pour sa petite amie. S'il voulait se taper d'autres filles de l'académie, il en serait ainsi, et c'est tout, même si ce n'était pas vraiment son kiff d'avoir des histoires d'une nuit.

Eleve Azad Nombre de messages : 36 Age : 30 Date d'inscription : 04/02/2007

Tom ne prit pas les mouchoirs que lui tendait son jumeau ne voulant pas frotter, que ce soit avec un mouchoir ou avec ses mains, ce siège plus longtemps. Puis il écouta la conversation de Bill et Cindy et explosa de rires. Lorsque Bill eut raccrocher il lui dit :

- On passe sous un tunnel ! ON PASSE SOUS UN TUNNEL ! Mais c'est une excuse de me*de frérot ! Elle va se douter que tu ne l'aimes plus sauf si elle est vraiment c*nne ! Et après tu me repproches de larguer trop rapidement les filles que je rencontre alors que toi tu leur ments ! C'est quoi le pire à ton avis ?! J'te comprends plus...

Puis il alla se reinstaller derrière, fatigué par l'effort considerable qu'il avait fourni en frottant ce siège. Il s'allongea confortablement et placa sa casquette bien sur ses yeux pour le protéger du soleil. Il soupira et commenca à murmurer les phrases de Beichte qui passait maintenant.

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Bill n'en croyait pas ses yeux. Tom, son jumeau, qui osait faire la morale à Bill sur la façon dont il fallait s'y prendre pour larguer sa copine. Avec dégoût, il lacha un soupir et mit son clignotant à droite. Une moto passa en trombe à côté d'eux. Deux jeunes femmes étaient posées sur cette moto qui s'arrêta à côté de la décapotable de Bill. Ce dernier leur jeta un coup d'oeil rapide, sans pour autant s'attarder sur leur corps, puis il se tourna vers Tom qui n'allait pas tarder à leur faire multiples clins d'oeil et petits signes de pervers qu'il était. Bill attrapa son portable et le lança vers son frère avant de lâcher avec ironie :

-Je ne lui ments pas, regarde sur le GPS ! Y'a un tunnel dans 4 kilomètres, alors ne dis pas que c'est moi le plus monstrueux de nous deux. Et puis, OK t'as raison, je l'aime plus, c'est pas une raison pour la lâcher comme tu le fais, c'est à dire en gueulant que c'est fini et en raccrochant dès qu'elle commence à chialer...

Bill appuya sur le bouton ON de l'autoradio. Celle-ci s'alluma sur NRJ, où passait Rette Mich. Bill tapa sur le rebord de la voiture avec ses doigts gantés au même rythme que la mélodie. Puis Bill tourna la tête vers son frère :

-Ah oui, au fait frérot, si je t'ai passé mon portable, c'est pour que tu l'appelles et que tu lui dises que je l'aime plus. Il est interdit de téléphoner au volant. Et j'voudrais bien voir comment tu vas t'y prendre avec délicatesse, à moins que ce mot ne fasse pas partie de ton vocabulaire...

Bill sourit de toutes ses dents et les rayons du soleil se reflétèrent sur leur blancheur.

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Tom regarda les jeunes filles, elles étaient pas mal. Il leur fit d'ailleurs, comme Bill l'avait pensé, quelques clins d'oeil qu'elles lui rendirent puis dit à son frère :

- Délicatesse ! Bien sur que oui je connais ce mot et je vais te le prouver !

Il rigolait bien sur le jour où il larguerait une fille avec délicatesse des ailes lui pousseraient sur le dos ! Puis il appela Cindy qu'il ne connaissait que de vue. Une sonnerie puis un : Allo Bill ? se fit entendre. Et non raté pas Bill, Tom car monsieur Bill ne pouvait pas casser lui meme :

- Non pas Bill, Tom son frère ! Tu sais le beau gosse la ! Pas celui qui ressemble à une meuf non non ! Il est au volant donc il peut pas te parler bref... Je vais te dire ce qu'il m'a dit de te dire !

Un grand sourire se forma sur ses lèvres, il regarda son frère et ajouta :

- Alors je commence : il a dit que tu étais qu'une grosse c*nne qu'il n'a jamais et qu'il n'aimera jamais donc il te largue ! Merci de lui avoir servis pendant ces quelques temps mais il a trouvé mieux ailleurs ! Au revoir !

Sur ce il raccrocha et eut le temps de voir les deux motardes partirent. La décapotable redémarra et il rendit le portable à son frère. Il sortit le sien de sa poche et commenca à envoyer des textos à des gens.

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Ignoble...Affreux... Et menteur en plus ! Il n'y a jamais assez de mots pour décrire le manque de coeur du frère de Bill qui pourtait l'aimait vraiment beaucoup. Bill ne jeta pas un coup d'oeil aux motardes qui démarrèrent à nouveau et se préoccupa de conduire. Il écouta d'une oreille distraite le larguage de Cindy par Bill mais représenté par Tom. Il eut un faible sourire insolent en écoutant son frère se déchaîner au téléphone. Puis Bill tourna à gauche : l'académie n'était plus qu'à une dizaine de kilomètres. Avec un rire dans la voix, Bill récupéra son portable en lançant un coup d'oeil à son frère :

-Le larguage selon Tom... Eh frangin, je te signale que je ne ressemble pas à une meuf, c'est le look androgyne, que tu aurais d'ailleurs le jour où je te raserais tes couettes. Alors fais bien gaffe parce que, de nous deux, y'en a pas un qui ressemble plus à une meuf que l'autre.

Bill éteignit son portable, ne voulant par recevoir d'appels désespérés de Cindy. Il le jeta sur la banquette arrière et replaça ses lunettes de soleil tout en faisant claquer ses bagues en argent contre le métal des portières. Bill leva les yeux au ciel. Le soleil était ardent, brillant, aveuglant. Il illuminait le paysage tout entier qui devenait de plus en plus désert à l'approche de l'académie. Les voitures se faisaient plus rares, les chemins plus étroits, plus abruptes, les arbres se multipliaient de façon à former une immense forêt avec un relent d'humidité dans l'air. Sûrement des marécages...

Eleve Azad Nombre de messages : 36 Age : 30 Date d'inscription : 04/02/2007

Tom rigola pour la première phrase puis lorsque Bill lui dit qu'il allait lui couper ses dreadlocks il arreta direct, fixant son frère d'un regard noir :

- Tu n'as pas interet à les toucher !

Puis il reporta son attention sur le paysage, qui était très moche. Une mine de degoût sur le visage de Tom, lui qui avait l'habitude du luxe maintenant c'était raté ! Il en pleurerait presque. Il ronchonna quelques peu puis soupira. Il se reconcentra sur ce qu'il faisait, donc rien...

- C'est quoi ct'endroit pourri ?

Trop aimable ce petit Tom, mais il aurait préféré rester avec son groupe, ses fans plutot que de venir ici. Il ajouta :

- En plus j'ai meme pas eu le temps de faire ma chanson solo !

Encore une fois Tom mettait ça sur le tapis, il avait écrit et composer une chanson lui-meme et voila qu'il partait ici ! Après la mine de dégoût, la mine énervée. Oui Tom changeait très rapidement d'émotions.

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Devant la réaction spontanée de son frère lorsque Bill parla de couper les dreadlocks à son frère, Bill ne put s'empêcher de sourire. Il ôta ses lunettes de soleil qui ne lui servaient plus à grand chose maintenant que la forêt se faisait si dense que aucun rayon ne parvenait à transpercer les feuillages. Bill soupira. Effectivement, Tom avait raison sur le fait que cet endroit était vraiment pourri. Mais de là à remettre sur le tapis cette histoire de chanson... Bill freina brusquement, si brusquement que lui-même glissa vers l'avant. Sans lâcher la seule main qui tenait son volant, il tourna la tête vers Tom avec un regard un peu surpris :

-Que je sache, c'est toi qui a voulu me suivre dans cette académie, et non le contraire !

Bill tenta de remettre ses idées en place pour ne pas s'énerver. Voilà 6 mois que Tom avait écrit une chanson et il avait demandé à Bill s'il pouvait l'interpréter. Bill avait refusé, et là, tout de suite, il n'avait pas vraiment envie d'en parler. Mais il ne put s'empêcher de lâcher avec énervement :

-Ecoute, Tom. Les paroles étaient pas mal, mais c'est ta voix qui ne va pas. Et puis, dans un groupe, chacun reste à sa place. Si on devait tous tout inverser... Je ne me vois pas jouer de la guitare en fond de scène, et puis je te vois bien sauter dans le public, en particulier sur les filles. Et, très franchement, tu chantes très mal, ça ne l'aurait pas du tout fait. Désolé.

En réalité, Bill n'était pas du tout désolé. Il redémarra en regrettant d'avoir été si dur avec son frère, mais en se disant qu'il fallait bien ça. En redémarrant la décapotable, Bill ralluma la radio, mais au volume très bas, si bien qu'on n'entendait presque pas la musique qui passait.

Eleve Azad Nombre de messages : 36 Age : 30 Date d'inscription : 04/02/2007

Tom fixa son frère les yeux ronds, et il ajouta en elevant la voix :

- Ben oui MONSIEUR BILL n'aime pas etre en fond de scene ! MONSIEUR BILL veut toujours etre devant ! MAIS MONSIEUR BILL n'a pas idée de ce que c'est d'avoir un frère qui nous fait de l'ombre et qui ne pense qu'à lui ! Explique moi à quoi on sert nous dans tout ca ! Put*in mais Va faire ta carrière solo et nous saoule pas ! Tu te prends pour le centre du monde mais tu n'arrives meme pas à larguer ta copine toi-meme ! Heureusement qu'on est partis ! Parce que j'en avais marre de ces interviews où il n'y a que TOI qui parle ! De tous ses fans habillés de noir juste parce que tu t'habilles en noir! Et J'en ai surtout marre de TOI ! De voir ta TETE ! Et je te rappelle que c'est à cause de TOI si on devait arreter la musique ! A cause de tes foutus pouvoirs qui déconne ! Et si je t'ai suivi c'est pour ne pas me prendre tout à TA place ! Donc maintenant ta Gu*ule !

Tom était rouge de colère. Il était tellement énervé qu'il prit ses affaires qui étaient avec lui et sauta de la décapotable pour atterrir par terre. Merci à toutes les affaires qu'il avait emmené de lui avoir évité l'hopital pour la simple et bonne raison qu'il s'était rétamé. Il se releva dignement, prit tout dans ses mains et décida de faire le reste du voyage à pied. Pour qui il se prenait celui-là ! Il se prenait pour un dieu mais il était loin meme très lin de l'etre. Quand Bill voulait faire ca c'était : non ne te gene pas fais ce que tu veux, modifie ce que tu veux ! Mais pour lui : c'était tu n'as pas interet tu casserais tout comme d'habitude ! Alors stop ! Son jumeau pouvait aller se faire voir !

Eleve Azad Nombre de messages : 53 Age : 31 Date d'inscription : 04/02/2007

Bill n'en croyait pas ses yeux. Tom osait parler de Bill qui lui faisait de l'ombre ? Tom osait... ? N'importe quoi ! Bill ne savait pas s'il devait être énervé, triste, regretter ce qu'il avait dit, se repentir ou avoir de la pitié pour Tom. Bill attendit quelques minutes. Il observait son frère qui avançait tout seul, ses valises à la main. Sans rien dire, Bill démarra en trombe la décapotable. Celle-ci arriva à la hauteur de Tom qui avait l'air franchement énervé. Avec un sourire, Bill klaxonna et attendit que Tom tourne la tête vers lui pour ouvrir la portière :

-Eh pourquoi tu te mets dans ces états ? Que je sache, ce qui compte pour toi dans la vie c'est la musique et les filles. Et t'as tout eu ! T'as une fille différente chaque nuit, tu peux te déchaîner sur scène avec ta guitare et tu peux même signer des autographes à tes fans qui agitent des pancartes pendant les concerts et qui ne demandent qu'à aller dans ton lit. Et ça ne te suffit pas ? On a chacun un talent, il ne faut pas le confondre. T'as peut-être même plus de fans que moi. Toi-même tu l'as dit, t'as vachement plus de succès que moi auprès des meufs rien qu'en jouant de la guitare et imagine si toi tu chantais... ça casserait ton image.

Bill se tut quelques instants. Il inspira profondément et arrêta la voiture.

-Grimpe, frangin...

Bill jeta son chewing-gum par dessus la portière et en mit un autre dans sa bouche, avec lequel il ne tarda pas de faire une immense bulle.

Eleve Azad Nombre de messages : 36 Age : 30 Date d'inscription : 04/02/2007

Tom écouta son frère, il avait raison mais ca ne changeait rien à son point de vue. Il fixa la décapotable, cette magnifique décapotable noire qui lui tendait les bras, puis il fixa ses pied. Ca faisait 5 minutes qu'il marchait et ils lui faisaient deja mal. Il soupira, leva les yeux au ciel et finalement entra dans la voiture :

- Tu n'as pas interet de sourire ! C'est juste parce que j'ai mal aux pieds ! Je ne t'adresse plus la parole ! Parce que je te déteste au plus haut point ! Et n'essaie pas de me faire des compliments sur les filles car tout ce que tu m'as dit je le sais deja ! Et excuse moi d'ajouter que si de nouveau il y a des interviews tu auras interet à me donner ce put*in de micro ! Voila ! Et je veux une voiture pareille que la tienne parce que c'est pas juste que t'en ai une et pas moi !

Tom souria à sa dernière phrase puis il s'installa confortablement, alluma son Ipod et mit les écouteurs dans ses oreilles. Il monta le volume à fond. Il ne voulait ni entendre un son de ce qu'écoutait son frère ni lui adresser la parole et ca jusqu'à ce qu'il en décide autrement. Il boudait point final.

Eleve Azad Nombre de messages : 53 Age : 31 Date d'inscription : 04/02/2007

Bill écouta son frère avec un sourire jusqu'aux oreilles. Il était tellement délire quand il boudait. Bill alluma la radio et la mit à fond de manière à couvrir la musique que diffusait les écouteurs du Ipod de Tom. Bill arrêta la voiture devant une grand bâtisse un peu grise, en ciment. Devant, un petit panneau planté de travers indiquait qu'il s'agissait de l'académie pencey. Avec un regard de dégout, Bill retira les clefs de la voiture et les glissa dans sa poche. Il ouvrit la portière et passa une jambe en dehors de la voiture, puis deux. Il se releva et regarda autour de lui. Le premier mot qui lui vient à l'esprit fut "moche". Bill ferma la portière où était incrusté en lettres d'argent "Kaulitz" en écriture italique. Très classe. Bill regarda s'il n'y avait pas un parking où un garage, un truc privé où sa magnifique décapotable pourrait reposer en paix. Bill prit quelques valises en main et les posa au sol. Il sourit à son frère :

-Y'aura pas de prochaine interview, frangin. Bienvenue dans la vie des personnes anonymes ! Et t'inquiète, je te prêterais la voiture s'il le faut...

Il lui fit un clin d'oeil mystérieux, bourré de sous-entendu.

Eleve Azad Nombre de messages : 36 Age : 30 Date d'inscription : 04/02/2007

Tom fut choqué par la vue du batiment. Il se demanda pourquoi il avait suivi son frère, c'était la plus grosse betise de sa vie ! Il écouta les paroles de son frère, une vie ANONYME c'était impossible. Lui qui c'était habitué aux paparrazis ! Il était déçu, meme très déçu. Il dit à son frère :

- Je peux pas vivre ici ! Non Non Non c'est impossible ! Je vais partir avec ta voiture et quand tu maitriseras bien tes pouvoirs tu m'appelles et je viens te chercher ! On est d'accord ?!

Tom était choqué, il n'arriverait jamais à s'habituer à une vie de simples hommes. Il secoua la tête. Son jumeau avait du se tromper, ce ne pouvait pas etre ici, Tom s'attendait à une belle 'maison' et il se retrouvait dans un truc lugubre ! Il n'y avait meme pas un chauffeur pour récupérer la voiture, ou meme un simple garde du corps, non RIEN ! Tom poussa un cri d'épouvante puis il se décida à sortir de la magnifique voiture qui faisait tache ici. Il sauta dehors mais cette fois sans tomber. Il récupéra ses valises à l'interieur et se placa à côté de son frère. Si ici il arrivait à trouver une fille potable, il s'estimerait heureux. Sa petite vie d'avant lui manquait déjà. Il remerciait presque son frère d'avoir refusé qu'on les emmene sinon ils n'auraient pas la décapotable. Décidant de prendre son courage à deux mains, il fit un pas puis deux, puis enfin avanca normalement. Il posa sa main sur la poignée de la porte et hésita. C'est qu'il n'avait pas l'habitude d'ouvrir une porte, lui, Tom Kaulitz! Il appuya sur cette poignée et la porte s'ouvrit. Il ferma les yeux directement ne voulant pas avoir une crise d'angoisse et demanda à son frère :

- C'est beau ou moche ? Enfin c'est potable ou vaut mieux que je rentres à la maison ?

Il se retourna vers Bill sans regarder l'interieur de la batisse. Il attendit que son frère vienne à ses côtés pour répondre à ses questions. C'est vrai que Tom en faisait peut-etre un peu trop mais pour lui c'était normal d'etre accueilli par des imlliers de fans et aujourd'hui rien. Tom était totalement déboussolé dans la vie d'un 'adolescent' normale.

Eleve Azad Nombre de messages : 53 Age : 31 Date d'inscription : 04/02/2007

Bill grattait la pointe de sa basket sur les graviers. Il abimait le bout, mais tant pis. Il commença par faire un long trait perpendiculaire à un autre trait beaucoup plus court. Puis il fit deux traits parallèles traversés tout deux par une perpendiculaire. Et voilà, il avait écrit TH, les initiales de Tokio Hotel. Avec un soupir, il suivit son frère Tom qui s'égosillait comme une hystérique à propos de la "laideur" des lieux. Il fallait reconnaître que sur ce point, il avait raison. Si on avait du remettre un Oscar à une école pour sa morosité, Pencey l'aurait gagné haut la main. Bill regarda son jumeau ouvrir la porte tout en fermant ses yeux et en sautillant limite sur place, genre petit oisillon effrayé. Avec un sourire, Bill poussa son frère à l'intérieur violemment. Bill le suivit et entra dans le hall de la fameuse académie. Pas de quoi en faire une jaunisse. Du carrelage beige, des murs marrons, un grand escalier central un bois, pas vraiment de quoi réjouir qui que ce soit. Bill alla rechercher ses sacs et ceux de son frère à l'extérieur pour les poser sur le carrelage glacé de l'entrée. Bill observa son frère et murmura :

-On dirait une femme quand tu fais ta crise d'hystérie comme ça. Ouvre les yeux, c'est bon. Par contre, je te préviens, y'a personne, pas une seule fille à l'horizon, ni un garçon d'ailleurs, même si je doute que les garçons t'intéressent... Ah et puis, désolé pour toi mon vieux mais, y'a aucun truc en or ici. Tu ferais mieux de prendre tes précautions pour pas tomber dans les pommes.

Bill esquissa un sourire moqueur et posa la main sur sa ceinture. Il la glissa lentement jusqu'à sa poche d'où il sortit son portable. Il déverrouilla le clavier et alla dans le MP3. Il séléctionna "Freunde Bleiben" et la mit en mode lecture. Il poussa le volume à fond.

Du bist das was ich nicht sein will...

La musique se répercutait sur les murs, produisant un nombre de décibels impressionnant

Du wärst lieber tot als bill...

La voix de Bill était comme un amplis, puissante et haute

Leck' mich doch...

La musique était poussé au maximum, le son était surpuissant. D'ici quelques minutes, il y allait avoir plusieurs personnes qui débarqueraient, paniquées par ce qu'ils croient être un son beaucoup plus fort que l'alarme d'une caserne de pompiers...

Eleve Azad Nombre de messages : 36 Age : 30 Date d'inscription : 04/02/2007

Tom répétait encore et encore : aucun truc en or ! Comment les gens pouvaient-ils survivre sans au minimum, sans une chambre perso avec tout compris : mini frigo, bar, tele plasma et tout le toutim. Tom sursauta légérement lorsque son frère mit de la musique, il lui dit juste, tellement habituer au bruit qu'ils faisaient lorsqu'ils étaient ensemble :

- Baisse moi ca tu veux ! Je ne voudrais pas qu'on nous prennes pour des fous juste parce que tu ressembles à une fille et que tu écoutes de la musique dès ton arrivé !

Sur ce il récupéra ses affaires et commenca à monter les escaliers en bois. Du bois qui craquait en plus, Tom en frissonna. Il soupira longuement rien de pire que ... Rien ! Il sortit son portable de sa poche et écrivit un texto aux membres de leur ex groupe pour leur décrire les lieux. Il continuait de monter les marches une par une. Pour enfin arriver en haut. Des couloirs blancs, pleins de tableaux hideux accrochés au mur bref une maison 'normale'. Il prit un chemin au pif, et comme la chance n'était jamais avec lui il avait dû se tromper mais au point où il en était ! Il marcha deux minutes puis décida de revenir sur ses pas. Il atteigna le heut de l'escalier et cria par dessus la rambarde à l'adresse de son jumeau :

- Donne moi UNE bonne raison de t'avoir suivi ici ?

Il s'appuya sur la rambarde et regarda les lieux d'un oeil dégouté. Nouvel allumage de Ipod pour se changer les idées. Il infiltra un écouteur dans son oreille puis fixa Bill.

Eleve Azad Nombre de messages : 53 Age : 31 Date d'inscription : 04/02/2007

Bill arrêta la musique à la demande de son frère. C'était tout de même bien suffisant pour ameuter les élèves. Bill prit son sac et se dirigea vers l'escalier en bois, où il posa ses affaires. Il s'assit un instant sur la première marche, tout en jetant un regard derrière lui : son frère venait de partir à la découverte de l'académie. Il en revint quelques minutes plus tard, l'air un peu essoufflé et traumatisé. Bill eut un rictus et ne put s'empêcher d'éclater de rire :

-Vraiment, Tom... T'es une pédale quand tu t'y mets !

Bill sourit à son frère, mais ce dernier avait l'air un peu énervé. Il demanda à Bill de lui donner une seule bonne raison de l'avoir suivit jusqu'ici. Avec désinvolture, il se leva de sa marche et se dirigea vers Tom, tout en faisant glisser sa main sur la rambarde de l'escalier. A présent en face de son jumeau, Bill sourit sadiquement et répondit :

-La bonne raison, c'est moi, justement...

Il lui tourna le dos et alla se poser contre le mur de l'escalier tout en sentant vibrer son portable contre sa jambe. Bill n'eut même pas besoin de le sortir, il murmura :

-Sûrement un SMS de Cindy.

Eleve Azad Nombre de messages : 36 Age : 30 Date d'inscription : 04/02/2007

Tom fixa son frère d'un regard noir lorsqu'il lui dit qu'il était une pédale. Et rigola quand il lui dit que la raison c'était lui. Il secoua la tete. Il se demandait où pouvait bien se trouver les chambres, et les autres élèves. Il murmura :

- Si ca se trouve on est tous seuls ici...

Puis, comme son frère, il entendit la vibration du portable, il souria. Cindy devait se demander pourquoi Bill avait rompu et surtout pourquoi c'était son frère qui l'avait fait et pas lui. C'est vrai qu'il avait été vache en lui disant qu'elle était c*nne, mais ca l'avait vachement amusé. Il fixa son frère, esperant que celui-ci lirait le texto et y repondrait. Mais Bill faisait une tête assez bizarre, comme si il regrettait de l'avoir largué ! Tom se rapprocha de son frère et lui tapa sur l'épaule :

- Hey frérot te bile pas ! Elle va pas en mourir ! Faut qu'elle comprennes que toute ta vie ne tournait pas autour d'elle !

Il souria légèrement, essayant de remonter le moral à son frère du mieux qu'il pouvait.

- Tu ne vis que pour moi et la musique rappelles-toi !

Il ébourriffa les cheveux de son frère qui étaient déjà pas mal décoiffés, mais c'était fait exprès. Tom lui fit un grand sourire, et s'appuya sur l'épaule de son jumeau :

- Une nouvelle aventure s'offre à nous ! Et c'est pas cette... Cindy qui va y changer quelque chose ! Souris à la vie ! On va réussir à survivre sans or, sans copines et sans, sans rien !

- En haut des escaliers, le jeune Yukimura était adossé a une statue du batiment, qui était posé sur une grosse et lourde dalle en pierre. La statue n'était en fait qu'un seul et gros poisson, dont la queue remontait vers sa tête, un brin mauvaise cette statue, mais Oh combien agréable pour Yukimura qui adorait s'y adosser, lui permettant en plus de cela, de guetter les arrivées et sorties de toute la pension.
Cependant cette fois ci, une chose le choqua, les nouveaux arrivants n'étaient pas des gens qu'ils connaissaient, mais deux espèces de travelots qui devaient bosser a l'usine d'a côté, a en voir le nombre de boulons, de pierciengs, et autre conneries qu'ils portaient sur eux, le plus petits d'entre eux était le plus ridicule, un espèce de gnome qui se la jouait. Difficile en un tel cas de pas rigoler, et il regretta presque qu'ils ne soient pas blonds, il aurait pu leur raconter deux trois blagues sur Blondes. -

Jésus, Marie, Joseph, Le père, Le fils, Le Saint-Esprit, qu'est ce vous m'avez envoyé là ?

- Sans rien dire de plus, le jeune homme se leva, regardant une nouvelle fois les deux " Tafioles " qui s'avancaient vers lui, les mains dans les poches, ils portaient un gros pull noirs, sur lequel, au niveau des épaules, avaient été cousus le camouflage militaire Blanc, habituel à la neige, a son poignet, un chapelet qui était enroulé, a son cou, une chaine avec une croix au bout. D'un simple mouvement de la tête vers eux, il laissa sortir sa voix de sa bouche, d'un bref ton nasillard. -

Dites moi les filles, ôtez moi un doute de l'esprit, vous vos êtes perdus et vous venez me demander votre chemin c'est ca ? Vous n'avez pas l'intention de rentrer dans ce batiment vous installez hein ?

Shin rentrait de la foret ou il avait passé la plupart de l'apres-midi a sommeiller tranquillement, il aurait preferé passer la journée a ne rien faire mais une voix nasaillarde, d'une voix que le jeune Aissa conaissait beaucoup, cette petite voix l'avait d'abord rabaisser, puis elle s'etait fait acceuillante au fil des jours, jusqu'a devenir son amie.
Il s'approcha de la voix melodieuse, c'etait bien son p'tit Yuki', toujours a chercher la merde, ah, il n'avait pas changer, ses propos etaient toujours aussi vexant et crues, le jeune Aissa se rapprochait de plus en plus du Azad, il lui posa finalement une main dans les cheveux de son ami, les ebouriffant, il lanca alors d'une voix emplie de douceur:

Depuis quand le grand Yukimura, s'ataque aux petites fiottes dans leurs genre?

Demanda Shin en montrant les deux tarlouzes du menton, puis lentement il s'adossa pres d'un mur environnant, fixant longuement Yukimura, il n'avait pas changé, toujours cette fine corpulence qui cachait une force qui egalait de loin celle de Shin.

Ils vont pas s'installer, ce ne sont que des petits fonctionnaires qui viennent faire la manche pour avoir des bouts de metal a se coller sur la peau, surement ....

Shin changeait de ton a chaque mot, une fois sa voix etait emplie de pitié et sur le second mot, pleine de degout, profitant du fait que les Kaulitz soient en face de lui, Shin fixa chaque parcelle de leur peau, cette derniere recouverte de metal, au moins il les reconnaitraient facilementsi jamais leur chemin se recroisait...

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