Repos [Libre]

Holden était arrivé cette nuit, vers trois heures du matin. Il avait immédiatement fait la connaissance de Pam, une fille adorable avec qui il avait passer une grande partie de la nuit (ni voyez rien de non-catholique^^). Mais ce jour là, il était épuisé car il avait passer la journée à laver toute sa chambre poussiéreuse, et il voulait aller faire une petite balade non loin. Il descendit plusieurs escaliers et s'arreta devant une petite porte. Un vibrement étrange en sortait. Curieux de naissance, Holden ouvrit la porte et s'engagea à l'intterieur. Un jeune homme en casquette et dreadslocks, écouteurs dans les orreilles, était assis là, endormis. Il n'avait pas l'air d'avoir entendu la vibration de son portable, qui signalait que quelqu'un tentait de le joindre. Ce bruit était très énervant à la longue, et Holden, en méchant élève, se dirigea vers la petite table où était déposé le mobile. Il jeta un rapide coup d'oeil à l'écran où était inscrit "Bill". D'un geste rapide, Holden appuiya sur la touche rouge, raccrochant par la même occasion au nez de ce fameux Bill. L'écran changea alors pour marquer "Un Appel Manqué De Bill". Holden haussa les épaules, peu convaincu que le garçon endormit soit assez interressant pour qu'il prenne la peine de le réveiller. Mais finalement, il retira les écouteurs des orreilles du jeune guitariste et le regarda, espérant qu'il se réveillerait. Malheureusement, il était bien endormit, et Holden décida d'employer la manière forte, il se plaça à la gauche du garçon, leva la jambe, posa son pied au niveau des hanches du guitariste et , brusquement, il appuiya de toute ses forces, projetant le flemmard par terre. Enfin, il allait se réveiller, sans doute éberlué de tout ce vacarne qui l'avait tirer de son sommeil...

Un bruit sourd se répercutait dans tout l'étage. Les santiags de Bill claquait sur le carrelage froid et dur du couloir, faisant un vacarme épouvantable. Sur le visage de Bill était peint un incroyable sourire. Un sourire heureux, un de ces sourires qu'on n'affiche que très rarement dans une vie. Il ne voyait pas où il allait. Il se laissait guider. Il avait vécu une aventure extraordinaire. Il était heureux, amoureux, il avait envie de laisser exploser sa joie, mais auprès de qui ? Auprès de Tasha, alors qu'elle était la cause de tout ce bonheur ? Sûrement pas. Tom. Le seul et l'unique. Bill et Tom, les jumeaux, les twins comme on disait plus souvent.

Après une inspiration, un dernier petit sourire, Bill prit son portable, s'appuya contre le mur du couloir et composa le numéro de Tom. On entendit la sonnerie. Une fois, deux fois... Au bout de la quatrième, il y aurait le répondeur. Bill connaissait tout cela par coeur. Mais au milieu de la troisième, il entendit le répondeur. Bizarre... Il aurait raccroché ? Pour ne pas être dérangé ? Que faisait-il ? La peur s'empara de Bill. Si il était occupé, et si il était avec quelqu'un... Tasha ? Bill serra son portable contre sa poitrine, ferma les yeux, et inspira un grand coup. Il replaça son portable dans sa poche et commença à marcher lentement vers la chambre de Tom. Son pas, au début assez lent, finit pas accélerer. Au bout d'un moment, Bill se surprit à être en train de courir. Il grimpait les escaliers quatre à quatre. Une fois arrivé devant la chambre de Tom, il respira profondément avant d'ouvrir la porte et d'entrer dedans en furie. Il n'y avait personne. Avec un léger soupir de soulagement, Bill ressortit de la pièce en prenant bien soin de refermer la porte. Il décida de descendre au premier étage, voir s'il n'était pas dans la chambre de Tasha, quand de grands bruits lui parvinrent aux oreilles. Il fut attiré par ce brouhaha saisissant. Il marcha jusqu'à ce que le bruit se fasse plus précis, plus distinct, plus fort, et plus proche aussi. C'était derrière cette porte, là, juste devant lui. La salle d'études, d'après la pancarte qui était posée dessus.

Bill ouvrit la porte en vitesse, et ce qu'il vit le sidéra. Un homme, de dos, en costume très classe, pantalon à pinces, veste cintrée et tout le bazar, assénait de grands coups à quelqu'un qui se trouvait contre le mur, face à lui. Bill ne comprenait rien. Il allait partir, laissant ce mec, sûrement un employé ou je ne sais quel bourge, régler ses comptes avec la personne en face de lui qui subissait. Le bourge avait du sang plein son costume, et on voyait les mains de l'autre personnes qui tentaient de le frapper également couvertes de sang. Bill soupira un grand coup, recula de quelques mètres, allait refermer la porte, quand il aperçut une guitare. Une Gibson. Une avec des contours noirs. Impossible de la confondre, c'était celle de Tom. Histoire d'en avoir le coeur net, Bill se précipita sur le bourge, se mit derrière lui et le tira violemment par les épaules. Et devant, contre le mur au plâtre effrité, Tom était là, en sang, épuisé, affaibli, mais une mine rageuse dessinée sur le visage. Bill n'en avait pas besoin de plus. Si le bourge avait osé toucher Tom, il allait subir. On ne posait pas ses mains sur son jumeau. C'était une règle que pratiquement tout le monde jusqu'ici avait respectée. Et ceux qui l'avaient ignoré avait terminé à l'hopital.

Bill se tourna vers le bourge. Il regarda son visage, histoire de voir à quoi il ressemblait, car bientôt, il ne serait plus du tout comme ça. Avec rage, Bill se jeta sur le bourge, lui tira les cheveux pour l'obliger à s'incliner et lui balança de gigantesques coups de genou dans le visage. Rien ne pouvait plus l'arrêter quand il s'agissait de faire payer quelqu'un qui avait fait du mal à son frère. Bill ne cessa pas avant de voir son propre genou couvert de sang. Histoire de ne pas lâcher le truc comme ça, il profita du fait que le bourge soit encore penché pour lui balancer un gros coup de pied dans le ventre, histoire de l'envoyer valser à l'autre bout de la pièce. Il allait crever, il allait mourir, et tant pis pour les conséquences.

Dix minutes après la sortie des deux frères Kaulitz, la porte de la salle d'étude s'ouvrit à nouveau. Le directeur, Tristan Pencey, entra en titubant dans la pièce, canne à la main. Il fixait la scène avec un étrange calme. Ce vieil homme, avait vu sur tout le chateau, il savait tout ce qu'il s'y passait, et tout ce que les élèves faisaient ou ne faisaient pas. Hors, il avait très bien vu la baguarre qui avait eu lieu à l'instant, et , voyant que les deux fautifs s'éclipsaient du lieu du "crime", Tristan s'était dépéché d'y aller lui même. Il y trouva, comme il s'y attendait, Pam & Holden.

"- Miss O'Connor, pourriez vous aller me chercher les jumeaux Kaulitz qui sont partis dans la direction nord, et qui se trouvent à l'heure actuelle, dans le couloir du 1eme étage... je vous attend tous les trois immédiatement dans mon bureau ! Je me charge de Mr. Caulfied..."

Sur ces mots, le corps d'Holden se souleva en l'air, et le viel homme ainsi que le garçon ensanglanté disparurent dans un "ploc" assourdissant.

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